Summary: LE CONCEPT DU B.A. BA

Le concept du « B.A. BA ».

Depuis que nous avons commencé en tant que bébés en Christ, nous devons démarrer avec les bases, le « B.A. BA » de la Parole. Cette idée est solidement mise en évidence dans Hébreux 5.11-6.1. L’auteur de l’épître aux Hébreux a avancé la vérité qu’il voulait communiquer à ses lecteurs au sujet du Seigneur Jésus, mais il savait qu’ils ne pouvaient pas la saisir à cause de leur paresse et de leur indifférence spirituelle. Cette paresse et cette indifférence ont aussi contribué à la poursuite de leur immaturité spirituelle, l’autre raison de leur incapacité de poursuivre leur croissance.

Ils ont de toute évidence été enseignés avec ces bases (notez les mots « de nouveau » dans le verset 12), mais ils avaient échoué, pour une raison quelconque, à apprendre comme il faut et à aller au-delà de ce que l’auteur appelle les « principes élémentaires » (NASB), les « éléments de base » (NET Bible), les « vérités élémentaires » (NIV) des oracles de Dieu ou de la Parole de Dieu. « Principes, vérités élémentaires » est une traduction du grec stoiceion, « un d’une ligne, de là une lettre (de l’alphabet) », et ainsi, par extension, « les bases de connaissance, le ‘B.A. BA’ de tout sujet ». Simplement, comme au cours préparatoire, les « B.A. BA » ou « ABC » sont des blocs de construction, la fondation sur laquelle une autre connaissance est saisie et y fait référence, ainsi tous les chrétiens ont besoin de connaître les bases de la Parole s’ils veulent être capables d’avancer vers la maturité spirituelle et vers la vie chrétienne productive aussi bien que ceux qui peuvent aussi enseigner les autres (v. 12a).

Dans Hébreux 6.1, l’auteur continue son exhortation. Une fois que les principes basiques au sujet de Jésus sont saisis, l’auteur voulut que ces croyants grandissent pour une maturité spirituelle de plus en plus grande par une croissance spirituelle ferme. Ils devaient continuer à discerner entre les vérités vivantes que nous avons en Christ et les formes sans vie, les ombres de l’Ancien Testament, telles qu’elles existent dans le Judaïsme comme les lavages, les baptêmes, et autres rituels. Notez que dans le verset 3, l’écrivain s’identifie avec ses lecteurs et exprime son propre besoin de continuer à grandir. Aucun d’entre nous n’y arrive, alors il faut en parler. Nous avons tous besoin de continuer à grandir.

Dans le contexte de ce passage, plusieurs « B.A. BA » sont mentionnés (6.1-2). Parmi ceux-là se trouvent la « repentance des œuvres mortes » et la « foi en Dieu ». L’un des problèmes fondamentaux dans l’église aujourd’hui, comme toujours, est le légalisme ou problème des œuvres mortes — l’homme travaillant, ayant l’illusion d’être accepté ou d’obtenir la faveur de Dieu, et même pour expérimenter son propre sens de l’importance.

Les gens ont besoin et désirent trois choses basiques, qui peuvent aussi être identifiées par les lettres ABC. (1) Acceptation (nous avons été acceptés par Dieu au moyen de la grâce par la foi en Christ), (2) Appartenance (en tant que membres régénérés de la famille de Dieu, nous appartenons à Dieu et nous nous appartenons l’un l’autre), et (3) Compétence (au moyen du pouvoir de Dieu, nous pouvons faire ce que Dieu nous appelle à faire — Il nous donne le Saint-Esprit, notre pouvoir, et des capacités spirituelles). Mais le penchant de l’homme et l’illusion de Satan sont d’amener les gens à rechercher cela ailleurs que par la réponse de Dieu en Christ, ou juste en partie au travers de Christ et en partie en ajoutant quelque chose (les œuvres).

Le point est, si nous manquons de compréhension sur la grâce de Dieu et sur la foi dans l’œuvre de Dieu pour nous en Christ, nous allons passer à coté de la vie abondante en Christ qui est la nôtre. Les Chrétiens doivent avoir leurs vies enracinées fermement sur la vérité de la foi seule en Christ seul, et cela est vrai, non pas seulement pour le salut qui couvre la condamnation du péché, mais aussi pour la sanctification, le changement spirituel et l’expérience de la vie transformée en Christ — une œuvre de l’Esprit à laquelle nous coopérons par la foi.