Summary: Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles une église peut baisser et être confronté à la perspective de la mort du ministère en place. Certaines des causes sont en dehors du contrôle de l’Eglise. D’autres sont le résultat direct de ce que le p

POURQUOI LES EGLISES FERMENT ?

Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles une église peut baisser et être confronté à la perspective de la mort du ministère en place. Certaines des causes sont en dehors du contrôle de l’Eglise. D’autres sont le résultat direct de ce que le peuple fait (ou ne fait pas) dans l’église.

Voici quelques unes des raisons pour lesquelles les églises ferment. Le leader sage identifiera où en est l’Eglise est et en empêchera la perte d’une église.

1. PERTE DE POPULATION DE BASE AU SEIN DE LA COMMUNAUTE.

Un facteur significatif confrontant beaucoup d’églises situées dans des secteurs d’isolement ruraux est le déclin au sein de la communauté dans son ensemble. Car les enfants deviennent des adultes, il n’y a pas assez de bases économiques pour les soutenir. On retrouve le même problème en terme d’éducation et de formation, les jeunes d’Eglise ont tendance à prioriser leur recherche, et les régions pauvres dans le domaine universitaire sont aussi appauvries par cette carence. Comme la population dans la communauté, ainsi les occasions pour l’église de croître et de chercher diminuent pour atteindre les autres. Les nouvelles personnes, n’ayant aucun lien à la communauté, peuvent voyager sur une plus grande zone métropolitaine pour aller à une église qui a des programmes multiples. L’un des atouts majeur de l’avenir sera une ville qui se développe économiquement avec un programme d’église spirituel.

2. CHANGEMENT DEMOGRAPHIQUE AU SEIN D’UNE VILLE.

Les changements démographiques changent la culture de la ville. Les églises qui ne s’adaptent pas à ces changements peuvent le trouver difficile à gérer. Un exemple où en France, selon le gouvernement ou la politique sociale de la mairie, une église peut être appelé à se retrouver en face de problème de gens immigrés, ou en mal de papier. Si l’Eglise ne s’adapte à ce contexte de la ville, elle peut perdre l’identité de la ville, en terme « d’évangélisation ». Puisque les petites églises tendent à être homogènes, elles sont souvent les dernières à changer, quand les transitions se produisent un changement démographique. Peu disposé à changer, elles deviennent bientôt isolées dans le courant principal de la communauté. Une région vieillissante pourra donc amener de nouveaux problèmes à une église ou à un groupement d’églises.

3. CHANGEMENTS DE SOCIETE.

Il y a plusieurs changements dans la société qui ont sensiblement affecté la petite église et ont contribué au déclin de quelques congrégations. Dans le passé, l’église était un centre social non seulement du peuple qui était présent, mais également de la ville entière. (Enterrements, lieux de mariage, présentations d’enfants, lieu de vie). Les gens venaient à l’église pour voir leurs voisins et amis. Aujourd’hui l’Eglise n’est plus ce centre social ; au lieu de cela les gens ont des centres sociaux multiples, qui les tirent loin de l’église. En conséquence l’église n’a plus l’influence au sein de la communauté qu’elle a eue par le passé. Le côté pervers de ce changement est que les gens ne vont plus à l’église pour l’appartenance sociale, le rendant plus difficile d’attirer de nouvelles personnes.

Un autre facteur a été la mobilité des personnes. Les gens conduiront après beaucoup d’églises pour aller à l’église de leur choix. Il n’y a plus de vraie "église de la ville" où chacun dans la communauté est présent parce que c’est la seule église disponible. Maintenant, parce que la distance n’est plus un problème, les gens ont des choix multiples d’églises où ils peuvent être présents (phénomène visible dans les grandes villes Paris – Marseille –Lyon etc…).

Un troisième changement de la société est que nous sommes une société de consommation. Précédemment les gens sont allés à une église en raison de leur fidélité au rassemblement et à la communauté. Même si l’église "ne répondait pas vraiment pas à leurs besoins" ils sont restés en raison de leur sens du devoir. Le Peuple maintenant va d’église en église selon les besoins et disponibilité particuliers des programmes dans l’église, selon les ministères, et les besoins.

En tant que leaders et pasteurs, sommes nous conscient que nos frères et sœurs consultent nos programmes, et le coût à payer dans notre église, comme on consulte le menu d’un restaurant, et le prix d’un bon repas !!

4. CONFLITS DANS L’EGLISE.

En raison de sa petite dimension, les problèmes internes ont non seulement un plus grand impact, mais ils sont plus évidents. Quand une famille devient renversée au-dessus des actions d’autres dans l’église, elle influence le rassemblement entier. Si une famille choisit de partir, elle a souvent comme conséquence le suivi de plusieurs familles qui partent. Puisque l’église est petite, la perte est sentie par tous. Au sein d’une petite communauté, l’image devient celle d’une église troublée dans le secteur entier. Même si le conflit s’est produit il y a des années, les gens qui partent percevront l’église pour être un rassemblement "où l’on se bat". Ensuite une église qui est centré sur ces combats intestins, ne sera pas sensible aux nouvelles âmes, et à leurs présences. Et même si celle-ci venaient à s’attacher, les leaders, ou groupes de rivaux chercheraient à convaincre la personne ou les personnes du bon fondé de leur position !

5. LE TURNOVER DU LEADERSHIP OU DU PAUVRE LEADERSHIP.

Deux types de changements pastoraux peuvent décimer le rassemblement. En premier cela se produit quand un pasteur démissionne trop tôt. Les pasteurs doivent se poser la question critique avant de partir, "quel effet aura mon départ sur le rassemblement, particulièrement sur les gens qui ont commencé à être présent depuis que je suis arrivé?"

Deuxièmement, puisque tout se lève ou retombe avec le leadership, parfois les églises périclitent simplement en raison du faible leadership de la part du pasteur. Il n’est simplement pas un leader et en raison de ses actions, directions, etc., il cause à ce que des personnes partent, jusqu’au point à ce que l’assistance de l’église atteigne un point où elle ne peut plus survivre.

Il existe un certain type de direction de ministères où l’on met des pasteurs dit en formation, ou des leaders anciens, et cela tourne très régulièrement, empêchant tout vrai changement ou enracinement possible, cela tue l’église, et n’est qu’utile qu’aux pasteurs et pas du tout à l’église !

6. PERTE DE VISION D’EVANGELISATION.

Une église peut devenir sans progrès au point où elle ne s’occupe plus d’atteindre d’autres et ne s’occupent plus des nouvelles personnes. Tandis qu’ils peuvent faire bon accueil à leur ‘public habituel’, on lui précise que les nouveaux participants ne peuvent tenir aucune place et que leurs nouvelles idées ne sont pas les bienvenues. Ils ont perdu l’Amour du Christ qui les contraint à atteindre le perdu. Ils confirment les doctrines traditionnelles d’église et maintiennent des ministères actifs, mais leur passion pour la cause du Christ a été noyée Ils sont davantage préoccupés par le maintien des traditions et des organisations de structures qu’ils sont au sujet d’atteindre le perdu avec l’évangile du Christ.

Malgré ce que certains nous disent, ils sont plus préoccupés par leurs combats pour leurs chants traditionnels, maintien d’une certaine prédication, et d’une certaine liturgie pentecôtiste francophones, que par atteindre les âmes…

Aujourd’hui une église de ‘type nouvelle’ est souvent suspecte si elle gagne des âmes, on dit que les âmes ont peu ou pas de vraies conversions.

7. COMPORTEMENT DU PECHE NON REPRIME.

L’écriture indique que la rébellion et la désobéissance délibérées au sein de la communauté du peuple de Dieu peuvent de manière significative affecter le bien-être et l’efficacité globale du groupe (voir Josué 7). Dans le livre de l’Apocalypse, Dieu avertit l’église que le péché non réprimé peut causer le déplacement de l’œuvre de Dieu chez le rassemblement.

8. STRUCTURE D’ORGANISATION ENCOMBRANTE.

Quand une église a diminué, particulièrement d’une église de taille moyenne à une plus petite église, le manque dans le changement de la structure d’organisation peut plus loin entraver l’efficacité du ministère. Quand elle essaye de maintenir tous ses programmes et structure d’organisation de "ses années de gloire" au lieu de s’adapter au rassemblement actuel, elle peut surcharger des personnes avec la tâche de maintenir la structure au lieu de les libérer pour atteindre dehors pour gagner leurs voisins et amis. Tandis qu’il n’y a spécifiquement aucune méthode d’ensemble pour déterminer la bonne structure pour n’importe quelle taille d’église, un principe de base devrait être que le rassemblement devrait avoir la structure d’organisation la plus simple nécessaire.

Certains n’ont plus le succès des fameuses réunions du dimanche après midi, alors que la réadaptation à une soirée de la semaine, ou au samedi soir à 19h comme certaines églises l’ont fait s’avèrent plus efficace…

9. MORAL BAS.

Les attitudes des personnes concernant l’église effectuent de manière significative la capacité de l’église à attirer et à garder de nouvelles personnes. Quand le rassemblement devient découragé, elles cessent d’inviter des personnes et elles sont moins enthousiastes au sujet des programmes de réunions et des ministères. La tragédie du découragement est qu’elle multiplie l’abattement Pendant qu’une petite église perd des membres, le moral devient affaibli, même si l’envie de servir Dieu est présente, le climat de l’adoration de la prière, et du soutien reçoit certaines secousses. Ainsi le cycle continue jusqu’à ce que l’église ferme ses portes.

10. PAS ASSEZ DE MEMBRES (AU TRAVAIL). Quelques églises ferment, parce qu’en dépit des efforts du pasteur, l’église n’a jamais réalisé une assez grande taille pour survivre. Tous les fardeaux pour faire fonctionner une église sont continuellement tombés sur un petit groupe qui simplement ne pourra plus soutenir le fardeau. Ces fardeaux pourraient inclure le coût de « faire marcher une église », charge continuelle de ministère sur les mêmes gens, ou en ne pouvant jamais en mesure par eux-mêmes.

Tandis qu’il peut y avoir un certain nombre de raisons pour lesquelles une église commence à diminuer, c’est important que le leadership détermine les facteurs qui ont contribué au déclin de sorte qu’ils puissent faire l’action nécessaire pour rajeunir du rassemblement.