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Summary: Qui est Jésus

VII. JÉSUS CHRIST, LE NAZARÉEN

« Jésus habita dans une ville appelée Nazareth ; en sorte que fût accompli ce qui avait été dit par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen » (Matthieu II, 28.)

« Un meneur de la secte des Nazaréens » (Actes XXIV, 5.)

Le nom de Nazaréen donné à Jésus parce qu’il habitait la ville de Nazareth en Galilée, a une portée beaucoup plus grande et se rapporte à sa consécration entière à Dieu. Il a accompli à la perfection la loi du Nazaréen telle qu’elle est donnée en Nombres VI. Les noms et titres rap-portés dans la Parole sont une démonstration merveilleuse de son inspiration divine ; ce nom qui fut donné à Jésus sur le simple fait qu’il habitait à Nazareth, lui conférait publiquement un titre dont il était digne à cause d’une vie de vraie séparation pour Dieu.

Le nazaréen sous l’ancienne alliance était une personne désireuse d’appartenir entièrement à l’Éternel. Pour pouvoir dignement porter ce nom qui signifie « séparé », la loi lui imposait trois conditions : premièrement, il devait s’abstenir de vin ; deuxièmement, il ne pouvait pas se faire couper les cheveux, et troisièmement, il ne devait pas toucher un corps mort. Ces trois conditions et le vœu de son entière consécration, caractérisaient la vie du Nazaréen. Il était totalement consacré à l’Éternel, il renonçait à toutes les joies de la terre, il portait une marque déshonorante, et observait une sainteté et une pureté pratique irréprochable.

C’est dans ces deux caractères que Christ a été le vrai Nazaréen dans sa parfaite consécration à Dieu.

LA CONSÉCRATION DU NAZARÉEN

« Si un homme ou une femme se consacre en faisant vœu de nazaréat, pour se séparer afin d’être à l’Éternel… Pendant tous les jours de son nazaréat, il est consacré à l’Éternel… Et il consacrera à l’Éternel les jours de son nazaréat » (Nombres VI, 2, 8, 12.)

Pour éviter la pensée que certaines abstinences puissent être la base du salut, il a lieu de pré-ciser que le salut ne s’obtient que par la foi ; ce n’est point par les œuvres, point par des vœux ; nous sommes sauvés par pure grâce. Mais une fois sauvés, et dans la jouissance du salut, nous désirons être consacrés plus entièrement à Dieu, et alors le nazaréat offre une profonde instruction pour chacun de nous.

Dans l’âme du nazaréen brûlait le désir d’être entièrement consacré à Dieu. Nul n’était contraint d’être nazaréen. L’Éternel n’acceptait comme tels que des volontaires. Le vœu du nazaréen ne se fondait pas sur une obligation légale : c’était par amour qu’il remplissait volontairement les conditions par lesquelles il savait être entièrement mis à part pour Celui que son cœur aimait. Aucune personne sur la terre n’a cependant jamais été parfaitement consacrée si ce n’est le Seigneur Jésus. Durant sa vie ici-bas, il était entièrement séparé pour Dieu.

Dès le début de son ministère public, il se tint en dehors de tout ce qui était de ce monde. Son cœur était entièrement occupé de Dieu et de son œuvre. À l’âge de douze ans déjà, au lieu de prendre plaisir aux amusements et aux distractions de la jeunesse, il s’occupait entièrement des choses de Dieu. Trouvé par ses parents au temple de Jérusalem il leur répond : « Ne savez-vous pas qu’il me faut être aux affaires de mon Père ? » (Luc II, 49.) Et lorsque sa mère revendique les relations naturelles avec son fils, il répond : « Qui a-t-il entre moi et toi, femme ? » (Jean II, 4.) Il peut dire : « Ma viande est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean IV, 34.)

LE NAZARÉEN ET LA JOIE

« Il s’abstiendra de vin et boisson forte… pendant tous les jours de son nazaréat, il ne mangera rien de ce qui est de la vigne » (Nombres VI, 3-4.)

Pour pouvoir apprécier le renoncement du nazaréen, il faut avoir fait l’expérience de la joie éternelle et profonde qu’apporte la vraie communion avec Dieu. Le cœur, remplit de la joie de l’Éternel, peut faire le sacrifice des joies de la terre et de la nature. Selon l’Écriture : « Le vin rend la vie joyeuse » (Ecclésiaste X, 19.) Le vin est le symbole de la jouissance sociale à laquelle le cœur humain se livre si volontiers. Le Nazaréen ne devait pas exciter la nature par des boissons fortes.

Jésus Christ qui a joui comme nul autre de la joie de la proximité de son Père, a été parfaite-ment capable de renoncer à toute joie purement naturelle. Il avait une viande que le monde ne connaissait pas. Toutes ses ressources étaient en Dieu. Il ne pouvait avoir aucune joie sur la terre, aucune joie dans la nation puisque le caractère de ce monde n’était pour Lui qu’un sujet de tristesse et non de joie.

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