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Summary: Some Maya "prophecy" annonces that the world will end in 2012...

FIN DE L'HISTOIRE EN 2012 ?

LECTURE : Ésaïe 66.15-¬24

INTRODUCTION :

La vision biblique du temps et du monde marque profondément notre culture.

Mais l’idée d’un commencement et d’une fin de l’histoire est une manière de penser qui n’est pas universelle. Une certaine mystique, considérant que le monde visible est une illusion, a une perception beaucoup plus diffuse du temps.

Les rationalistes, rejetant l’idée de la création, pensent que l’Univers matériel est éternel. Tous les événements et toutes les combinaisons de ses éléments se reproduiront inévitablement. Le philosophe Nietzsche, parlait ainsi d’un « Éternel Retour » : tout revient, tout se produit à nou¬veau. Rien n’a vraiment de sens et il n’y a ni bien ni mal.

Mais la Bible présente un monde qui a eu un commencement et qui aura une fin, une humanité res¬ponsable devant Dieu et qui devra lui rendre compte de son comportement.

Cette perception existe de manière diffuse dans notre culture judéo-chrétienne, mais sous une forme déformée et incomplète.

Ainsi, on appelle l’Amérique, le « Nouveau Monde » – qui fait penser à la Nouvelle Création de la Bible. Il existe d’ailleurs trois « New Jérusalem » en Californie !

Les États¬ Unis croient avoir la « Destinée Manifeste » d’apporter le bonheur à l’humanité : la statue de la Liberté éclaire le monde avec la torche de la démocratie.

La France, elle aussi, se croit investie d’une mission universelle – au nom des « droits de l’homme » qui tirent leurs racines de valeurs bibliques.

Le marxisme croit que l’histoire est une mécanique qui amènera, par la lutte des classes, la justice et la paix à l’humanité. On en parle comme d’une espérance chrétienne sans Dieu. N’oublions pas que l’athée Karl Marx venait d’une famille juive convertie au christianisme.

L’industrie du cinéma a produit divers films sur la fin du monde ; « 2012 » en est l’exemple le plus récent. Si de telles œuvres attirent des spectateurs, c’est bien qu’au fond de l’esprit de beaucoup, il y a l’idée d’un monde qui a commencé et qui pourrait bien se finir un jour…

Il est donc important que nous, chrétiens, découvrions ce que Dieu nous révèle de l’histoire du mon¬de. Non seulement pour combattre les idées erronées qui circulent autour de nous, mais aussi pour mieux comprendre que la vision biblique est la seule qui rende compte honnêtement de la réalité, tout en nous ou¬vrant à une vraie espérance.

Ésaïe, dans la seconde partie du dernier chapitre de son livre, souligne trois aspects de la fin de l’histoire du monde présent et de l’instauration d’une nouvelle création.

Il faut aussi bien comprendre que Dieu n’a pas inspiré son prophète juste pour nous informer (ou nous donner un cours de philosophie), mais pour nous assurer qu’il y a une réponse aux aspirations profon¬des qui nous habitent : la vision biblique de la fin de l’histoire vient nourrir notre foi !

I. LA SANCTION DU MAL (15¬-17)

Quel passage difficile ! Feu, tempête, colère, flammes, épée, mise à mort…

Alors que, juste auparavant, Ésaïe nous a invités à trouver auprès du Seigneur la consolation d’une maman, voilà qu’il nous brosse un terrible tableau, où les ennemis de Dieu sont maudits !

Comment la page de notre bible ne se déchire-t¬’elle pas entre ces deux tableaux apparemment contradictoires ? Eh bien, la vraie question que Dieu nous pose est de savoir si nous sommes nous-¬mêmes cohérents avec nous-¬mêmes : s’il y a une tension, elle existe en nous, et pas chez le prophète !

Si nous regardons de près ces terribles versets, nous y verrons l’expression qui en est la clé : « le Sei¬gneur poursuit toute personne en justice » (v. 16).

Il n’est pas question de fureur incontrôlée ni de bombardement aveugle.

Ésaïe nous parle de justice – ce qui implique de la sagesse et du discernement.

Et qui sont les sujets des sanctions ? Les Judéens qui servent d’autres dieux et qui rejettent les condi¬tions de l’alliance.

Ésaïe annonce ici le châtiment qui frappera bientôt Jérusalem, à cause de son rejet de l’Eternel.

Les Babyloniens vont incendier la cité et déporter l’élite de la population.

Le second livre des Rois rapportera précisément ces événements : Nebouzaradân, officier de l’empereur Nabuchodonosor,

« brûla la maison de YHWH, la maison du roi et toutes les maisons de Jérusa-lem ; il mit le feu à toutes les grandes maisons … exila le reste du peuple … cependant le cher des gardes permit à certains, parmi les petites gens du pays, de rester comme vignerons et comme cultivateurs. »

Cette prophétie a aussi une portée plus lointaine et universelle.

Paul explique aux Thessaloniciens que, dans le futur, l’humanité rejettera Dieu à la suite de l’Antéchrist, que Jésus « détruira par le souffle de sa bouche » .

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